48h après mon arrivée, toujours vivante, souriante et épatée!
13h et demi de vol, 3 escales
(New-York-Atlanta et enfin, Rio) , 35 heures sans dormir entre les vols et les
escales mais ca n'en vaut le coup. Fraichement
débarquée à l'aéroport au premières heures du matin, on récupère ses valises
rapidement, les douaniers sont
accueillants et on se sent vite en sécurité.
En attente de mon taxi; militaires
armés, policiers, gendarmes, garde de sécurité font des va-et-vient à l'en tour
de nous. Quoi que toujours impressionnée par la garde militaire, fusil à la
main, on ne s'habitue pas, mais pour une fois, je suis heureuse qu'ils soient
présents. Sur la route qui nous mène à
notre appartement, on traverse la ville d'est en ouest, ce qui nous permet
rapidement de constater la pauvreté du pays, de par ses différentes favelas. On
a beau lire et voir des reportages sur le sujet, on est pas préparer par ce
choc culturel, par cette réalité qui est loin de nous. Enfin arrivé et
installé, je suis fière d'avoir sélectionné cet appartement. Nous sommes comme
dans une villa, avec gardiens de sécurité, grilles, guérite à l'entrée,
piscine, sauna, cantine et un gym. Les commerces de services à proximité à
moins de 5 minutes de marche et divers centres commerciaux aussi. Je me sens
déjà comme chez moi.
Je vous avoue que Rio est une
mégapole vivante et excentrique dans toute sa démesure. Cette ville, construite tout autour de cet
immense rocher, du haut de son pain de sucre, touche le ciel, se laisse border
par ses plages et l'océan avec une nature luxuriante et sa diversité culturelle
en laisse pas un indifférent. Le son des
divers dialectes à mes oreilles est une berceuse et j'adore ce dépaysement.
Défier les grands titres des
nouvelles internationales pour vivre pleinement le Brésil!
Jour 1: l'accréditation! L'endroit où il faut aller se trouve à
l'autre bout de la ville et personne ne nous a renseigné sur quel autobus prendre
pour s'y rendre. Ici, les transferts n'existent pas. Tu changes de bus, tu dois
repayer 3.80R. Après 2 autobus et 2h30 de route plus tard, voilà qu'on arrive à
la vieille gare centrale de Rio. Débarquement immédiat. Je croyais être un
personnage dans la chanson de Plume Latraverse «la vieille gare centrale et du
vieux nègre». C'est le bordel: marché public désorganisé, pauvreté extrême, des
itinérants couchés un peu partout par terre, égouts à ciel ouvert; sauve qui
peut! GO! On prend un téléphérique qui traverse une favelas... sans
mots. Un ami Américains, que je viens de rencontrer auj. a dit que nous étions
FOU d'avoir pris ce raccourci... mais on s'est jamais sentie menacé. Au retour,
un «the man in black» nous a gentiment aidé à trouver le bon autobus et nous a
suivi.... trait typique de l'hospitalité brésilienne, mais je vous avoue que
j'ai cru un moment qu'une arnaque se dessinait devant nous. Moralité: faut
croire qu'il y a encore des bonnes gens en ce monde et que nous devons s'ouvrir
et faire confiance.
Jour 2: Je dresse la barre un peu
plus haute. Voilà mon défi, après 24h de mon arrivée. La Columbo en moi a bien beau cherché dans tous les racoins et
ce, même dans la jungle brésilienne, la
présence du petit maringouins porteur du Zika, mais en vain! Martine 1: Zyca 0. En moins de 24h, j'ai
nourri de petits singes dans le Parc National de Tijuca, vue un catybarra ( le
plus gros rongeurs au monde), promener en ponton sur une lagune remplie de
déchets flottants qui cache probablement
les pires bêtes de l'Amérique du sud, promener avec mon appareil photo ET.....
je suis toujours vivante et en santé.
La morale de cette histoire est
certes de garder les yeux bien ouverts sur tout ce qui se passe tout autour de
nous, mais faut faire confiance aux humains, aux gens que l'on rencontre,
s'ouvrir pour ainsi mieux grandir. C'est ce que moi j'appelle sortir de ma zone
de confort!
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