Les plages
de Rio, mode de vie des cariocas!
Un terrain de sport quotidien collant parfaitement au culte brésilien du
corps et un lieu de rassemblement en plein air. C'est un art de vivre. Mieux :
une culture. De quoi déculpabiliser les touristes
qui hésiteraient à lézarder au soleil.
La plage carioca
rythme le tempo du quotidien, depuis les parcours de la
course matinale, les cours de yoga
matinaux, pour relaxer après sa journée de travail, jusqu'à l'émerveillement qui accompagnent
le coucher de soleil. C’est sur la plage qu’on
se retrouve, seul, en famille ou en groupe, pour
se baigner, faire du sport, manger ou relaxer et bronzer, mais aussi
pour parler. Une culture de bar transposée
sur le sable.
Ici, le speedo est roi et
maître des plages. Ce qui fait partie de la loi de la jungle ;-). Les bikinis sont réduits à leur plus simple
expressions afin de minimiser les marques de bronzages. Selon certains, c'est
pour réduire le matériel afin de retenir le moins de sable possible quand on se
baigne dans les vagues. bref, les opinions divergent sur ce point entre mes
amis bénévoles... gars! Enfin, c'est tout un art.
Le sport
en libre accès
C'est fou le nombre de personnes qui font du
sport ici. Entre le foot, les raquettes, le vélo, le roller, le surf...ça
n'arrête pas. Les gens partent nu pied de la maison, planche de surf sous le
bras ou chaises à la main, pour se rendre sur la plage. Et si la pratique
du beach-volley, du footvolley, du frescobol (sports de
raquettes que je mettrai dans mes valises à mon départ) ne suffisait pas, on retrouve
tout au long, de la promenade, des infrastructures, aires
d'exercices et d'étirements impeccablement chromés qui ont fonction d'un portique
d’entrée à la plage.
Le
business de la plage
Ici, sur la plage, les
vendeurs défilent par un va-et-vient continus. Il ne manque rien. Foulard,
chapeaux, bracelets, collier, du petit sac de peanuts, au pop-corn au fromage
fondue sur mini «charcoal portatif» et encore j'en passe. Tu n'as pas ton
bikini, pas de problème tu peux en acheter un directement
sur la plage pour 30 réaux ou deux pour 50 réaux. Paiement par
Visa, SVP! Selon une étude du pays, les marchandes ambulantes à Rio, fait
vivre directement 35 000 personnes environ et, indirectement, 200 000. Il
ne se passe pas 5 minutes entre chacun pour qu'ils essaient de te vendre un
souvenir. Certains sont bilingues comme Marcello, cariocas, au sourire
contagieux que j'ai rencontré ce matin.
Marcello a passé sa vie à vendre divers trucs sur la plage pour faire vivre sa
femme et ses 4 enfants. « je ne me plains pas, je suis au dehors au soleil et
le temps est bon à cette période-ci, il y a des gens pire que moi ici, dans mon
pays. Je suis bilingue, alors ça m'aide énormément à créer des liens avec les
touristes, car la plupart des vendeurs ne parlent que le portugais» de dire cet
homme au sourire contagieux où tu as juste envie d'échanger avec lui. Je ne lui
ai acheté aucun souvenir mais donné quelques cadeaux du Québec dont quelques
bonbons au sirop d'érable, un porte clé et une épinglette du Canada, qui s'est
empressé d'épingler sur lui.
Les plages du brésil
sont empreint de la richesse de la culture du pays. Un mode de vie loin de la
folie du trafic et du bruit de Rio. Avec ma bedaine de bronzage signé
Côte-Nord, qui indique fièrement «je suis une touristes»! J'essaie de me mettre
dans la peau d'une brésilienne, quoi!
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