Un bain de culture
sans frontières!
Avoir un rôle au coeur des JO, c'est
de vivre avant tout une expérience humaine
riche et diversifiée inoubliable. On rencontre des gens de différents horizons
et c'est facile de s'intégrer et d'interagir avec les autres. Il est étonnant
de constater que les barrières de langues, de religions et des frontières
n'existent pas.
Dans la rue, les rencontres sont
faciles avec les gens. Il suffit que d'un sourire, un bonjour comment ça va et
d'où viens-tu pour se présenter et entamer une conversation. Entre bénévole, il
existe une camaraderie et une solidarité solide. Dit toi que peu importe où tu
te trouves à Rio, il y aura toujours un autre bénévole qui sera présent et là
pour t'aider, si tel est le besoin. Depuis
quelques jours on commence à apercevoir délégation nationale, athlètes se
promener dans les rues. Lorsque nous sommes allée visiter le « pain de sucre»,
il nous a été facile d'interagir avec les gens. J'ai eu la chance de rencontrer
une athlète Ukrainienne avec son entraineur ( Natacha fait de la trampoline), délégation Italienne
avec qui nous avons échangé épinglettes et souvenirs du Québec et quelques
journalistes américains. C'est agréable et juste bon de croire qu'il est encore
facile de parler aux gens sans peur.
Les retrouvailles
Les volontaires des JO forment
vraiment une famille soudée et l’on peut en ressortir que grandit d’une telle
aventure. J'entretiens des liens d'amitiés très forts avec plusieurs amis
bénévoles rencontrés à Sotchi. J'en ai revu plusieurs à Toronto pour les PanAm
l'été dernier. On se voit une fois l'an et s'est comme si on s'était vu la
veille. C'est la beauté de la chose. Rock et moi avons loué un apertement dans
une villa, à moins de 500 mètres de la plage, dans le secteur de Barra de
Tijuica, avec 4 autres amis: Bruce originaire de Vancouver, Christian des
environs de la Rive-Sud, Igor qui lui habite la Floride et Will la
Grande-Bretagne. Pour les prochaines semaines on vit à un rythme de groupe,
hors de sa zone de confort et on évolue tous ensemble. Comme on a un rôle très
différents les uns des autres, à la fin de chacune des journées, on a mille et
une histoire à se raconter, anecdotes, rire et fou rire et on est juste bien
d'être juste là tous ensemble. C'est beau de nous voir, yeux brillants et
pleins sourire.
Certains amis bénévoles que je n'ai
pas eu l'opportunité de rencontré encore. On est en contact par le Web; on
s'échange de l'info, se demande conseils, partage des émotions; j'espère avoir
la chance des croiser sur ma route ici à Rio.
Une fois que l'on y goutte, on veut que ça continue, on
attrape la piqûre et on fait tout pour y retourner. À la fin des jeux à
Vancouver, je savais que je désirais recommencer. J'étais tombée sous le charme
de la camaraderie, de cette bulle d'émotions à haute tension dans lequel on est
plongé tout au long de ce grand rassemblement. Pour combien de temps vais-je
continuer à vivre cette aventure? je l'ignore. Cependant, vivre le moment
présent avec ceux qu'on aime, voilà le plus important!
Aucun commentaire:
Publier un commentaire