«Derrière chaque rencontre, il y a une histoire, un sourire, une complicité, un moment unique passé en compagnie d’un inconnu, devenu ami, un souvenir en devenir! »

mardi 23 août 2016

Profession vendeurs!
Les vendeurs sont à tous les coins de rue à Rio, ils font partie intégrante du paysage urbain. Ces hommes, femmes et parfois des enfants sont de vaillants travailleurs qui travaillent du matin au soir.


 Bonbons, barres chocolatés, bières, eau, accessoires de cuisine, vente de fruits, pains, cacahuètes et autres produits manufacturés de tout genre. Ils vendent de tout quoi, même les costumes de bain à la plage.  Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'offre de produit est très diversifiés. Ils défilent les uns après les autres pour vendre leurs marchandises. Ici, la concurrence est très forte. On les entends venir de loin, au son de leur sifflet et ou de cris annonçant les promotion du jour. Ils vendent de tout dans les rues, les bus et métros, sur les plages. Ils n'ont pas d'âge ni sexe, quoi que les femmes sont en moins grands nombre. C'est particulièrement le cas aux heures de pointe, quand le flux de clients potentiels sont denses. Certains on beaucoup d'expériences et ça se voit. On les entend siffler pour entrer dans les bus par la porte arrière, celle réservée aux passagers qui descendent.

Des techniques de ventes qui ne  laissent personnes indifférents
Les vendeurs que l’on remarque au départ sont les vendeurs de bonbons. Ils pendent un crochet à la barre où les passagers s’accrochent avec fermeté pour ne pas tomber quand le bus qui zigzague dans l’intense trafic de la ville. Des dizaines de petits paquets de 10 bonbons ou autres friandises pendues au bout du crochet. Les vendeurs itinérants, les arguments de vente ne manquent pas d’ingéniosité. Pour les barres chocolatées, on souligne leurs vertus nutritives, leurs composants naturels. On n’hésite pas à se comparer à la grande distribution et proposer les mêmes produits à meilleur prix. « Qui a dit que la grande distribution proposait des prix défiants toute concurrence ? ». On rappelle que la date de péremption n’est pas passée. Pour les produits moins connus, une démonstration s’impose. 


Une activité qui rappelle leurs origines

Il existe une tradition importante de commerce ambulant au Brésil, qui trouve ses origines à l’époque coloniale. À l'époque, ces marchandises étaient proposées, au quotidien, au domicile du consommateur et offraient un choix de produits très divers, autant pour se nourrir que pour les accessoires de la maison. Au-delà de cette tradition, le commerce ambulant est aujourd’hui, dans certains cas, la principale source de revenus pour de nombreuses familles. S’ils parlent parfois de leurs origines, ces vendeurs, proviennent souvent des favelas.
Le business de la plage
Ici, sur la plage, les vendeurs défilent par un va-et-vient continus. Il ne manque rien. Foulard, chapeaux, bracelets, collier, du petit sac de peanuts, au pop-corn au fromage fondue sur mini «charcoal portatif» et encore j'en passe. Tu n'as pas ton bikini, pas de problème tu peux en acheter un directement sur la plage pour 30 réaux ou deux pour 50 réaux. Paiement par Visa, SVP! Le temps d'une bière assise au snack bar de la plage et j'ai compté plus de 8 personnes, vendeurs, hommes et enfants, qui sont passés pour me vendre un souvenirs.



Retombées économiques du business de la plage
Selon une étude du pays, les marchandes ambulantes à Rio, fait vivre directement 35 000 personnes environ et, indirectement, 200 000. Il ne se passe pas 5 minutes entre chacun pour qu'ils essaient de te vendre un souvenir. Certains sont bilingues comme Marcello, cariocas, au sourire contagieux que j'ai rencontré ce  matin. Marcello a passé sa vie à vendre divers trucs sur la plage pour faire vivre sa femme et ses 4 enfants. « je ne me plains pas, je suis au dehors au soleil et le temps est bon à cette période-ci, il y a des gens pire que moi ici, dans mon pays. Je suis bilingue, alors ça m'aide énormément à créer des liens avec les touristes, car la plupart des vendeurs ne parlent que le portugais» de dire cet homme au sourire contagieux où tu as juste envie d'échanger avec lui. Je ne lui ai acheté aucun souvenir mais donné quelques cadeaux du Québec dont quelques bonbons au sirop d'érable, un porte clé et une épinglette du Canada, qui s'est empressé d'épingler sur lui.


Ces hommes et femmes sont de vaillants travailleurs. Peau basané, yeux ridés empreint d'une vie qui ne leur a pas été facile, je les regarde travailler avec beaucoup d'admiration et de fascination.  Ils font partie intégrante du paysage de cette ville, où je ne me lasse de répéter que la démesure  de cette ville fait partie de sa grande beauté. 



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